Une rencontre. [ PV : Riley ]

Mon père m'avait demandé de me rendre à l'hopital, car il m'avait confié la rémission de quelqu'un à ses dires. Mais j'étais loin de me douter que cette fille serait probablement pire que moi. Je suis un mauvais garçon, mais elle. À ce niveau, elle devait me battre ! Et dire que c'était d'elle que je devrais m'occuper.. Je savais que mon père savait ce que je faisais à chaque instant de ma vie, alors je n'avais pas le choix. Je m'avançai vers elle, croisant les bras et prenant un air supérieur, la regardant de haut. C'était le cas, car j'étais plus grand qu'elle.

- J'suis Shiki Yami, mais tu peux m'appeler maître. C'est moi qui est chargé de te remettre sur la bonne voie. Alors, si tu veux en finir rapidement, tu ferais mieux de m'écouter, de te taire et d'apprendre.

C'était tout ce que j'avais à lui dire. C'était ma manière de fonctionner, et elle devrait s'y plier. J'étais paresseux, mais je ne faisais pas les choses à moitié. Elle ne me connaissait pas. J'étais dix millions de fois plus puissant d'eux. J'étais un démon, en partie, tout comme elle. Mais pas n'importe lequel. Il y a les démons mineurs, comme elle, et les démons majeurs, comme les proches de mon père, comme moi, comme ma soeur.

Elle allait enfin sortir de cet endroit trop parfait pour regagner, elle espérait, une civilisation ampli de savoir maléfique. Certes, ampli de savoir, mais le niveau pratique était complètement nul, constata-elle lorsque le numéro de l’hôpital se retrouvait devant ses yeux pour une deuxième fois. Elle frottait ses yeux, voulant avoir halluciné des rues asphaltées, des lampadaires et des banderoles. Elle rouvrit les yeux, non. Elle était bien sortit, et oui, le même numéro gai n’était pas quelque chose d’illusoire, peut-être qu'elle trouverait enfin quelque chose de malsain dans les profondeurs de la ville. C’est alors que dès qu’elle veut faire un pas vers la ville plus loin, quelqu’un de plus grand se met devant elle. Il prend un air supérieur. Bien entendu, son maître… Il n’aurait pas pu attendre qu’elle fasse au moins le tour du terrain? Non, c’était dangereux, les gens le savaient.

Il se présente… Shiki Yami. Yami, un nom qui était beaucoup plus amer en bouche maintenant. Et oui, son maître était nul autre que la progéniture du grand patron. D’ailleurs, il avait la même chevelure noire que son père. Il ne devait pas être très vieux, ça ne fessait que quelques années que son père avait rencontré la grande déesse, quoi environ une vingtaine, allons y pour une trentaine d’années. Elle cherchait un indice sur ses traits, pourtant rien, tout comme elle. Jamais personne ne saurait qu’elle a 500 ans avec un visage aussi jeune. Alors, elle avait un maître plus jeune qu’elle, comme c’était rigolo. Elle n’en fit pas part au petit jeunot qui se tenait devant elle, les bras croisés, au lieu de quoi elle l’écouta plutôt faire l’introduction de la marche à suivre. C’est qu’il croyait vraiment qu’elle était intimidée par lui ou quoi? Et bien, certes il ne faisait pas parti des petits démons comme elle, mais bon, le danger ce n'était pas une chose qui intimidait Riley.

-Bonjour, je suis Lady Riley Atwood.

Inrérieurement, elle voulait presque rire. Mais quelle réflexion qu'elle venait d'avoir...?! Si son père avait été trompé avec de beaux yeux d'ange, son fils ne devait pas être un démon si compétent. Tel père, tel fils, non? Elle arrêta soudainement ses pensées pour se concentrer sur le jeune homme qui lui bloquait l'accès à la ville chérie. Que pouvait-elle bien faire pour prendre quelques pas d'avance sur lui? Bien sur, si elle parlait aussi adroitement qu'elle savait le faire, ça pourrait distraire le jeune homme qui ne serait que faire avec de telles sornettes. C'est avec un air joyeux que Riley offrit la plus grande de ses prestations d'antans.

-Votre accueil me fait chaud au cœur, je sais que nous ne sommes plus à l’époque où j’avais jadis encore une belle robe bouffante et cette jeunesse si fraîche… Non cela je l’ai toujours et pourtant, vous vous présentez à moi comme un gente homme, coiffé et chemise bien glissé, sans un pli dans votre pantalon. Je n’en suis que très flatté.

Elle n'avait pas perdu la main, même sa posture ne s'était pas perdue entre temps. Elle avait le dos bien droit, une main sur l’autre, comme si ses bras flottaient sur une robe bien bouffante avant de prendre les extrémités de la robe que formait l’air et se pencher par en avant. Lorsqu’elle se releva, elle fit une enjambée, laissant le jeune Yami derrière elle pour s’en aller. Certes elle savait bien que le jeune homme ne la laisserait pas filer ainsi, après tout, le jeune homme devait surement tant essayer de ressembler à son papounet et à lui plaire qu'elle allait être suivi sans ménagement. Avait-elle un chez soi à elle ou elle devrait le partagé avec son... Non, elle devait vraiment se résigner à l'appeler ainsi, maître? Ce mot était non concevable pour une démone aussi indisciplinée qu'elle. Elle sortit de ses pensées et une fois que le jeune homme fut proche d'elle, elle n'attendit pas sa leçon de morale. Elle parla la première, sans se soucier de savoir si le jeune homme était dégoûté par elle ou non.

-Je dois me dégourdir les jambes, après tout, je ne veux pas ne plus en avoir usage, dit-elle avec son accent britannique qui la suivait tout autant à travers les époques.

Il n'avait dit que trois phrases, mais elle sentait déjà qu'il serait ennuyeux. Elle allait certainement vivre un calvaire en sa compagnie... Et lui aussi. Lui aussi, ces mots la fit sourire. Son fabuleux sourire malsain. Bien sûr, déjà son esprit tordu imaginait le visage du jeune homme déconfit par l'épuissement, la fatigue et peut-être même la colère, qui sait? Finalement, elle allait peut-être s'amuser au dépend des autres sur cette île, pensa-t-elle en sentant que le garçon allait s'exprimer à son tour.

Elle, une lady ? J'en avais de forts doutes. Je voyais bien qu'au fond d'elle, elle ne cherchait qu'à se foutre de moi. Et je ne la laisserais pas faire. Je ferais tout mon possible pour lui rendre la vie totalement insupportable, pour qu'elle se soumette à mon enseignement et me supplie de la laisser tranquille. L'ironie avec laquelle elle décrivit mon accueil me fit serrer les poings. Elle s'en allait, quand je la ratrappai, l'agrippant par la main pour l'empêcher de partir. De chez moi, j'avais substitué une laisse qui avait servi à notre chien. J'haussai un sourcil, la regardant.

- Devrais-je m'en servir ? Ce serait vraiment dommage, de devoir t'emmener de force chez moi. Ça ne me plaît pas non plus de devoir m'occuper de toi, alors finissons-en, compris ? On partage un point commun ; Nous n'apprécions pas forcément mon père. Donc, si nous coopérons, on pourra rapidement être débarassés l'un de l'autre, compris ? Je ne te donne pas le choix, de toute façon. Tu vas venir avec moi. À cause de toi, je dois manquer des cours.. Pas que ça m'ennuie, mais m'enfin.. À cause de toi, je n'ai plus de temps pour moi.

C'était bien qu'elle ai quelques pas de distance avec lui, seulement, il était plus grand, donc de nouveau, il fût à ses côtés. Cette fois, il entoura le poignet de Riley dans sa main. Bien qu'elle savait qu'il était démon et que ça ne servait à rien, elle fit en sorte que son poignet se réchauffe instantanément, sans pourtant faire sortir les flammes qu'elle aimait tant voir brûler toute sorte de matière au plus futile des choses comme des papiers ou la chair humaine des gens qui la cherchait d’un peu trop près. Malheureusement, il ne fut pas vraiment brûlé, même qu'il laissait sa main sur son, SON poignet. Non, mais! Et bien, elle n'en fit pas un drame non plus. Elle trouvait même cela drôle, peut-être même mignon. Elle aurait certainement usé de techniques bien plus méchantes pour faire plier son élève sous son autorité, du moins c’est ce que Riley pensait... Bon après tout, elle n'était pas aussi sage que le garçon, il ne fallait pas s'attendre à quelque chose de plus d'elle, surtout qu'elle ne serait jamais comme l'un d'eux. Elle pourrait bien jouer la comédie, faire croire qu'elle serait gentille pour ne plus avoir un Yami dans ses pattes, mais elle trouvait mieux encore de voir à qu'elle point elle pourrait le faire perdre ses moyens. Ça lui ferait quelque chose à faire après tout. Et il semblait que le temps ne lui manquerait pas ici…

C'est alors que le garçon fronça un sourcil. Ce simple geste voulait dire plusieurs significations pour elle. Soit il la regardait ainsi, en lui demandant d'arrêter d'essayer de lui brûler la main, chose qu'elle faisait bien que ça ne servait à rien ou soit il remettait en doute son identité de Lady. Ensuite, son geste fut accompagné de paroles. D'un franc parlé, Shiki lui montra une laisse. Elle aurait bien voulu froncer des sourcils, mais bon, elle savait quelle intention avait le jeune homme. D'une chose à une autre, il lui dit qu'il n'aimait pas forcément son père, elle fit une mine scandalisé bien théâtral, qui sonnait terriblement fausse et exagérée, mais au fond d'elle, elle fut un peu, un brin surprise. Ensuite, le garçon se plaignit qu'il n'allait pas en cours et qu'il perdait son temps avec elle.

-Tu es le fils de maman alors? Own comme c'est mignon, dit-elle à voix haute. Non, mais je comprendrais, après tout elle est beaucoup plus... intelligente et digne d’intérêt… Si on peut dire ça. Elle a quand même séduit le plus grand des démons pour le rendre aussi doux qu'un agneau, elle a toute une renommée ta petite maman! Il y a de quoi en être fière c'est certain, tu ne trouves pas?

La moquerie n'amènerait certainement rien de bien, mais n'était-elle pas encore en apprentissage? N'avait-elle pas le droit à quelques moqueries avant que le garçon lui passe la laisse, si même il l'oserait, non? En plus, elle n'avait pas de collier, alors comment ferait-il... Bien entendu, il avait certainement pensé à cela aussi, mais tout de même, personne de normal ne se laisserait mettre en laisse. Du moins, j'ai bien dit des gens normaux et Riley, n'en est pas une! Il pourrait bien lui mettre une laisse qu'il n'aurait certainement pas la satisfaction de la faire adhérer à cette civilisation de monsieur et madame parfait. Elle lui en ferait voir de toutes les couleurs avant, pensait notre petite démone.

-Alors puisqu'il semble que je n'ai pas les rênes, je vous les laisse volontiers, dit-elle avec une moue boudeuse. Où allons-nous, maît...?, elle se mit à rire. Dire que je croyais que je pourrais garder mon sérieux en disant cela!

Elle mit sa main sur sa bouche, essayant d'étouffer son rire et de cacher son nez et ses fossette enfantines qui lui faisant penser à de petits lutins. Une fois son fou rire passé, elle regarde Shiki dans les yeux, attendant de voir où il allait bien l'amener. Pendant ce temps là, elle essaya de retirer son poignet de la prise du garçon au lieu de quoi, elle ne fit que lui chatouiller la paume avec ses doigts fins. Il ne semblait pas être prêt à la laisser partir. Si c’était ainsi… Elle ne pouvait qu’essayer de faire en sorte qu’il ne comprenne plus rien. Ainsi, elle descendit sa main et entrecroisa ses doigts à ceux de Shiki. Sans pouvoir se contenir, elle regardait le visage du jeune homme, elle voulait savoir comment il allait réagir. Du moins, elle espérait qu’il lui lâche la main. Pas pour s’enfuir cette fois, non, juste pour qu’elle puisse ravoir le contrôle de cette partie de son corps. Elle détestait tellement ne pas avoir l’entière possession d’elle-même. C’était la pire des choses qu'il pouvait lui arriver!

Je sentais la chaleur qui émanait de son poingnet. Elle me traita de fils à maman, me dit qu'elle comprenait. Selon elle, elle était beaucoup plus intelligente et digne d'intéret. Elle pensait que je devais être fier de lui. Ensuite, elle fit mine de me laisser les commandes. Mais encore, je savais que ce ne serait pas si facile de la convaincre.. Même en utilisant tous mes outils. Elle mit sa main devant sa bouche pour se retenir de rire, puis, me regarda dans les yeux. Elle alla passer ses doigts entre les miens, comme pour serrer ma main. C'était le moment parfait pour la surprendre.. Non, ça ne me surprenait pas. J'aurais pu paniquer, mais les contacts comme ceux-cis étaient ma spécialité. Retourner l'Effet de surprise contre le lançeur aussi. J'approchai mon visage du sien, avant de poser mes lèvres sur les siennes.

Ça allait la tenir occupée, quelques minutes. Alors, je lâchai sa main et fit apparaître le collier qui venait avec la laisse pour le lui passer autour du cou et y attacher la laisse. Quand le baiser fût terminé, elle était attachée à la laisse. J'avais gardé mon front collé contre le sien. Puis, je dirigeai ma bouche vers son oreille.

- Je te l'ai dis.. C'est moi le maître ici.

Et puis rien... Aucune réponse à ses moqueries. Elle n'était pas surprise, c'était surement car on lui avait apprit les bonnes manières ou qu'il n'avait tout simplement plus rien à dire. Dire qu'elle voulait savoir à quel point elle le rendrait fou, il fallait bien croire que ce jeu n'irait pas bien loin. Il était trop intello pour cela ou quoi? S'avait-il s'amuser? Il devait certainement rien connaître des grandes fêtes arrosées de ce délice pour la bouche qui vous réchauffe la gorge et qui vous fait faire bien des choses... Connaissait-il tout simplement les plaisirs charnels? Surement pas. Elle arrêta aussitôt ses réflexions sur ses choses surement considérées comme tabou, peut-être même immondes ici.

Alors qu'elle était toujours à la recherche d'une surprise ou d'un dégoût visible sur le visage du garçon, il ne fit rien. Non, plutôt, il l'attira vers lui. Mais que faisait-il? Il avait littéralement mis sa main dans le dos de Riley et l'avait rapproché à une distance dangereuse. Elle fut surprise de sa conduite. N'était-il pas sensé être quelqu'un de poli, d'aimable et de bonne foi? Non, il était un peu trop sûr de lui et prétentieux au goût de Riley. Habituellement, elle aimait bien ces qualités sur les hommes qu'elle recherchait, mais puisqu'elle lui avait déjà collée l'étiquette de l'emmerdeur, elle trouvait plutôt cela déplacé de sa part. C'est qu'elle n'avait pas encore tout vu...

Alors qu'elle voulait s'éloigner du corps du garçon, il la rapprocha encore un peu, avant de lui voler un baiser. Un baiser assez profond. Elle fut scandalisée, figée, les yeux ronds, elle regardait ce qui se trouvait devant elle soit les yeux clos du garçon. Mais qu'est-ce qui lui prenait? Avait-il un faible pour les rebelles ou quoi? Au moins, il lui lâcha la main qu'elle ne sentit presque pas défier les lois de la gravité pendant une fraction de seconde avant de tomber mollement le long de sa taille. Ce qui était étrange, c'est que le garçon gardait ses mains pour lui, une chose quand même assez bien, car s'il avait eu le culot de faire balader ses mains sur son corps, elle lui aurait certainement cramé la face! Et ne croyait pas qu'elle ne l'aurait pas essayé. Elle mit par la suite, ses mains sur la poitrine du jeune homme, essayant de refreiner cette proximité dérangeante et presque, j'ai bien dis presque, excitante. Mais après tout, il ne faut pas essayer de comprendre un démon lors de ces approches purement physiques. Elle allait même clore les yeux pour ensuite le repousser violemment, lorsque le garçon retira ses lèvres de sur les siennes au même moment. Sa lèvre inférieure tremblait un peu, sans vraiment qu'elle y comprenne quelque chose avant qu'il lui susurre à l'oreille que c'était lui le maître. Ce fut la goutte qui fit déborder le vase. Jamais elle accepterait qu'il soit le maître entre eux deux. Elle était beaucoup plus vieille et expérimenter que lui!

Ayant toujours les mains sur la poitrine du jeune homme, elle en profita pour le pousser au sol. Seulement, elle regretta aussitôt son geste. Alors qu'elle croyait qu'elle avait eu un déséquilibre ou qu'elle avait usé de trop de force pour le pousser, elle tomba sur le garçon. Maintenant, il n'y avait pas seulement ses lèvres qui étaient en contact avec celles du garçon, tout son corps avaient aussitôt fait de s'étaler sur le jeune homme. Elle décolla le haut de son corps, pour regarder qu'est-ce qui avait provoqué sa chute. Elle en était certaine, il avait un rapport avec tout ça. Après tout, personne peut s'affirmer maître de quelqu’un qu'en lui volant un baiser. Il était la cause de sa chute, c'était inévitable. Elle crut même le voir écrit dans son sourire idiot qui lui offrit. Comme elle aurait voulu le gifler à l'instant, ce qu'elle ne tarda d'ailleurs pas à faire aussitôt qu'elle vit le parcours de la laisse qui était accroché à son cou pour se finir torsader au poignet de Shiki.

-Je suis certaine que ton père désapprouverait ton comportement, laisse moi même le plaisir de lui dire aussitôt que je franchirais le seuil de sa porte!, dit-elle pour sa seule défense.

Elle se releva d'un bond pour essayer de trouver la plus haute, la plus belle et la plus luxueuse des maisons dont le propriétaire ne pour n'être autre que Monsieur Yami, mais encore une fois, quelque chose la retenait et la tira vers le sol où le garçon se trouvait encore. Elle était à genoux, son visage étant de nouveau à un centimètre de celui de Shiki. Tout semblait contre elle, alors que lui, il semblait tout avoir. Tout avoir... Et bien, il n'aura certainement pas des droits sur ma personne, pensait notre rebelle effarouchée par son premier baiser volé, pas son tout premier, mais son tout premier volé.

-Vilain garnement, ose me toucher encore et tu verras! Reste le saint-nitouche que tu es et on serra correct, dit-elle en plantant son regard rouge ampli de fureur dans le regard bleu du garçon, ne sachant pas du tout que Shiki n'était pas l'image parfaite de sainte-nitouche... Prends cette avertissement bien au sérieux, le jeunot.

Elle avait dit cela avec son sourire malsain, bien qu'il fût un peu déformé par sa colère. Elle aimait bien le qualificatif qu'elle venait de lui donner, il correspondait exactement au garçon qui se trouvait devant elle. Cette fois, elle attendit que le jeune homme se lève pour se lever, ayant compris la leçon. Aussitôt debout, elle s'éloigna le plus que la laisse pouvait lui permettre les bras croisés. Emmerdeur, voulait-elle lui crier, mais on aurait dit que les gens autour avait entendu ses pensées vu les regards inquiets, plutôt horrifiés qu'il lui lançait... Oui, c'était cela ou c'était la laisse?!

[Hors R-P: J'ai un peu décidé pour toi, mais si tu n'aimes pas, j'édite. C'est que quelques trucs insignifiants, mais quand même, j'aimerais avoir ton avis.]

Elle avait mis ses mains sur mon torse, dans l'espoir de m'éloigner d'elle, elle le fit en me poussant au sol. Mais comme je n'avais pas lâché la laisse.. Elle suivit ce mouvement, se trouvant complètement allongée sur moi. Le haut de son corps se décolla du mien. Elle devait essayer de voir la cause, alors que c'était de sa faute à elle. En me faisant tomber, elle s'était fait tombée elle-même. Je lui avais offert un sourire, parce que je trouvais que la situation était amusante..

Quand elle avait vu la laisse, elle m'avait gifflé. Si fort qu'il y avait une marque rouge sur ma joue. Elle était certaine que mon père désapprouverait mon comportement.

- Mon père m'a juste dis de te remettre sur le bon chemin. Il ne m'a pas dis quelles méthodes utiliser.. J'ai donc champ libre là-dessus. C'est peut-être même pour ça, qu'il m'a demandé de m'occuper de ton cas. Mes méthodes sont efficaces, et je ne me gêne pas.

Elle s'était relevée.. Pour retomber nez à nez avec moi, à cause de la laisse. Elle me fixait dans les yeux, ses lèvres bougeaient. Mais, je ne l'écoutais pas. Je me relevai, entourant ses épaules de mon bras.

- Allons, ne fais pas cette tête. J'suis sûr qu'on va finir par s'amuser, tu verras. J'ai fait tomber toutes les filles à mes pieds, alors ne crois pas que je t'épargnerai. Tous se l'arrachent, tu devrais être contente de ne l'avoir que pour toi. Être contente du choix fait par mon père que je doive m'occuper de toi. Si tu te montres gentille avec moi, je serai gentil.

Elle avait tenté de s'éloigner de lui pour ensuite constater que son geste avait seulement rapprocher le corps des deux démons. Dans une autre situation, elle aurait certainement embrassé celui qui se trouvait sous elle au lieu de quoi elle le gifla et pas qu'un peu. Elle fut très contente de voir la réplique parfaite de sa main sur la joue rougit du garçon. Elle croyait que ce geste lui aurait certainement valut quelque chose de plus vain que sa réplique.

Son père se fichait éperdument du sort de la jeune fille, tant qu'elle se conformait. Voilà qu'elle avait le rôle de chose. Le rôle d'un simple petit toutou qu'on doit dresser. Son sang se réchauffa comme jamais. Elle avait toujours su garder son sang froid face aux autres de sa race, mais maintenant, avec tout se qui se passait, le sang de Riley surchauffait sous la rapidité avec laquelle les événements se déroulait. Soit la proximité la faisait presque retomber dans des idées aussi enflammées et effrénés que la rapidité à laquelle son coeur décidait de battre, soit la colère la faisait aussi rougir que le feu ardent de ses iris. Elle attendit qu'il se relève, que leur proximité soit enfin briser pour s'exprimer. Une fois debout, elle décida de se décoller immédiactement. La laisse cependant n'était pas de son côté, alors qu'elle essayait d'aller encore un peu plus loin, le garçon passa son bras sur ses épaules la collant ainsi à son torse frêle. Ah non! Ça s'était trop! Elle repoussa le bras du jeune homme.

-Tu es malentendant ou quoi? Je viens à l'instant de te dire de ne pas poser tes pattes sur moi. Je n'ai pas envie d'être contaminé par tes mains chastes. Elle fit une pause, et continua sur se qu'il venait de dire. Quoi?! Tu crois vraiment que me traiter comme un simple animal me feras plier sous ta gouverne? Mais va chez le diable! Elle ne put contenir son rire. Ah, c'est vrai, il est aussi ridicule que toi! Maintenant, on va mettre quelque chose au clair...Jamais, jamais au grand jamais je ne te laisserais possèder un tiers de ma personne. Tu vas être gentil si je suis gentille? Et bien ravale ton sourire petit fanfaron, car tu vas goûter à l'amertume tous les jours où tu seras obliger de m'avoir dans les pattes. Sans oublier que je te trouves... Agh! Je n'ai même pas assez de mots pour te l'esprimez! Je te trouves immonde, alors n'espère pas que j'aimerais partager quoi que se soit avec toi. Je ne suis pas aussi désespérée...

Sa mâchoire se crispa de dégoût. Vraiment, comment sa libido avait-elle pu être titiller par ce jeunot? Non, c'était seulement sa partie démone qui avait pris le contrôle, voulait-elle se convaincre. Elle le détestait, ça elle n'en avait aucun doute. Elle le détestait de faire tout ce petit numéro. Il devait simplement vouloir se la jouer pour gagner sa confiance et pour jouer enfin les petits rebels, quittant son rôle important du fils parfait du maire. Il était plus rusé qu'elle le pensait.

-Si c'est un jeu, pour essayer de gagner ma confiance, tu as tout faux et je ne saurais certainement pas comme ces filles-là. Je ne me mettrais jamais à tes pieds, ché-ri!, dit-elle avec mépris en articulant ou plutôt en exagérant les deux syllabes que contiennent ce mot.

Elle était vraiment dépassé et en colère. Elle était sur le point de sortir les poings. Habituellement, elle savait être si maître d'elle, mais même cela, il lui enlevait. Qu'est-ce qu'il ne lui enlèverait pas à la fin?! Ses vêtements, pensa la jeune démone pour essayer de calmer son humeur avec un peu d'humour. Ce qui au contraire, la fit encore plus devenir enragée. Non, elle ne se ferait pas prendre au piège. Elle était la seule, l'unique, la maléfique et la magnifique Riley. Toutes ces actions du passé montrait qu'elle manipulait les gens selon sa propre volonté, elle n'allait certainement pas se faire détrôner par lui, pas comme ça. Elle ne voulait pas le dire, mais l'attitude du jeune homme bien qu'elle la révulsait avait gagner un peu de mérite dans son esprit, mais bien loin dans son esprit. Ensuite, elle ne le regarda plus, les bras croisés, le plus loin possible de lui et marchant au même rythme que le garçon pour ne pas sentir la laisse la tirer. Seulement, Shiki semblait vouloir lui faire savoir qu'il oserait certainement tirer sur sa laisse si le besoin lui en prenait de vouloir lui faire savoir qu'elle était du moins, pour le moment, inférieure. Elle chuchota plus pour elle-même que pour lui.

-Je te... déteste.

Vraiment, il avait le don de la rendre folle. Elle essayait tant bien que mal de faire baisser la température de son sang en serrant l'étau de ses bras sur elle même et en serrant les poings. Elle avait un peu réussit en l'insultant un peu plus tôt, mais il semblait qu'elle voulait en dire plus. Elle aurait bien voulu lui dire pourquoi elle le détestait, mais bon, elle voulait garder sa salive. En plus, ça prendrait trop de temps, bien qu'il avait amplement le temps d'être ensemble, elle en avait plus envie... Des jours, des semaines, des mois, peut-être même des années, mais bon, supproterait-elle d'être avec lui autant de temps? Elle, non! Il fallait qu'elle s'en débarrase ou qu'elle lui fasses débarraser le plancher au plus tôt. Elle tenta vainement, vu sa sortie assez récente de l'hôpital d'utiliser ses pouvoirs sur lui. Elle allait fouler ses pensées... Seulement, il fallait croire qu'elle n'en était pas apte, car elle dut arrêter ce manège, la faisant se mordre les lèvres vu la douleur aïgue qui lui ampli la tête.

Avec les années elle avait réussit plusieurs exploits. Elle n'avait que très peu de pouvoir, mais chacun d'eux était développé à son maximum. Elle avait commencé à apprendre à entrer dans les pensées d'un autre démon, mais bon, la encore, elle avait un lacune. Une lancune assez grande, elle pouvait se connecter à la pensée d'un démon, mais seulement, ses pensées aussi pouvaient lui être transmise... Elle tenterait tout cela une autre fois, car soudainement, Shiki arrêta de marcher. Elle fit quelques pas, avant d'être freiner par la laisse, trop concentrée à faire autre chose qu'à écouter Shiki, si du moins il l'avait même avertit qu'ils s'arrêtaient. Elle n'en était pas sûr. Il fallait croire qu'ils étaient arrivé, car aussitôt qu'elle leva la tête, elle vit un établissement se dresser devant elle. Elle avait un appartement? Chouette, elle pourrait être seule, libre dans cette espace bien à elle. Il avait peut-être barricadé les fenêtres et la porte, mais au moins, elle serait libre sans ce jeunot pendant ses nuits et ses jours si elle décidait de ne pas lui ouvrir. Magnifique! Finalement, peut-être que ce ne serait pas de la torture.... Non, ça serait de la torture, mais au moins, elle aurait son petit coin à elle. En voyant ce seul point positif, la température de son sang chuta. Enfin, son sang n'était plus sur le mode ébullition, bien qu'il était d'une température élevée et pas tout à fait humaine. Elle regarda le garçon.

-Alors, puis-je avoir la clé de mon appartement ou c'est toi qui m'ouvre la porte?, dit-elle tout souriante, un sourcil froncé.

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