Métro, boulot, dodo ... [ Abandonné ]

~ Métro, boulot, dodo ... Marlboro ~

Encore un soleil qui se lève sur ce monde étrange. Etait-ce le même soleil que sur Terre ou un autre astre brillant qui rechauffait nos matinées ? Je n'en ai aucune idée, mais la seule chose que je sais, c'est que je n'ai pas réussi à fermer l'oeil de la nuit. Mon esprit était trop tourmenté par ce que m'avait dit le docteur Luka, dernièrement. Et toujours ce même regard ouvert ... mais que cachait ce drap ? Quelle était donc sa mort ? Raah ... Souviens-toi ... Ma tête s'enfuit dans mes genoux pliés contre moi. J'étais assise dans mon lit, sans sommeil et malgré le manque de tissu qui les recouvraient, mes ailes étaient toujours pliées. Soudainement, mon réveil se mit à sonner. A quoi sers-tu ... misérable tas d'engrenages ? Oui ! A quoi sers-tu ?! Dans un élan de colère, ma tête se releva et mon aile droite se déplia pour fracasser le réveil contre le mur. Moi non plus ... je ne sers pas à grand chose ... Bon allez ... Debout ... J'ai du travail, moi. Doucement, mes jambes se déplièrent et mes pieds touchèrent le sol. En imitant une bonne attitude, je me glissa dans la douche et m'ébouillanta légèrement pour me réveiller. Sans déjeuner, je partis de mon appartement silencieusement, en prenant soin de fermer la porte derrière moi.

Le soleil n'en finissait pas de briller. Quelle galère. Je suis déjà de mauvaise humeur et cela en rajoute une couche. Enfin, j'apercevais le bâtiment de l'hôpital. Encapuchonnée, je rentrais tranquillement. Il était à peine 7h. C'était à l'heure tous médecins se doit d'arriver pour faire le point avec les infirmières pour les patients. Plutôt que de m'ennuyer dans le coin des morts, je devrais peut-être donner un coup de main au docteur ... si cela ne me rapelle pas trop de souvenirs douloureux. Marchant seule dans les couloirs, je rentra dans le vestiaire sans vraiment faire attention s'il y a avait quelqu'un. Mon casier était maintenant, marqué de mon nom. Elancée comme une rocket, je pris la blouse et enleva ma veste. Sans remarquer que la photo d'Undertaker était tombée au sol, j'enfila rapidement la blouse et rangea ma veste dans le casier. Je sens que ma journée va être pesante ...

Luka avait prit le temps de se lever ce matin. Il n'était pas de très bonne humeur ces dernier temps et aujourd'hui, malgré son sérieux, il avait décider de prendre son temps. C'est donc un peu tard qu'il se leva, sans bruit ou en faisant le moins possible. Et oui non seulement sa colocataire était là mais il y avait aussi son invité qui plus ai sa patiente. Ne se faisons pas de fausse idées, s'il la invité a logé chez lui c'était simplement en attendant qu’elle trouve un logement et aussi parce qu'en sa présence, étrangement, des souvenir lui revienne. C'était comme si elle était un élément déclencheur.

Néanmoins il avait fait une découverte dernièrement, la nouvelle médecin légiste était également un déclencheur, s'il pouvait appeler ça ainsi. Pourquoi l'avait-il vu en voyant cette jeune femme. C'était un mystère. Pourtant ce vide commençait à lui pesé et puis il voulait également connaitre la raison de sa mort et au font il le savait, il le sentait.

Il avait donc passé une mauvaise nuit à pensée à tout ça, malgré tout, son visage était toujours aussi beau, à croire que même le manque de sommeil, la mauvaise humeur ne pouvait le rendre laid. Il le savait, il en était conscient, d'ailleurs il le voyait rien qu'en marchant dans la rue, les femme le regardait sans se cacher. S'il le voulait il pourrait avoir n'importe qui a ses pied, et pourtant ça ne l'intéressait pas. N'importe qui serait surement heureux d'être à sa place. Il est médecin, beau, intelligent mais il est vide.

Il arrivait déjà à l'hôpital pour une nouvelle journée. Sortant de sa belle voiture rouge, la verrouillant il entra dans le bâtiment, se dirigeant lentement, il regarda la pendule, il était tout de même en avance. En m^me temps dur d'être en retard lorsqu'on dépasse les limitations de vitesse. Il entra dans le vestiaire, sa collège étant en train de revêtir sa blouse, il se dirigea vers son vestiaire et fit de même. Puis se tournant, il mit le pied sur un photo, il la ramassa et la regarda avec insistance.

~ Métro, boulot, dodo ... Marlboro ~

Oui, cette journée allait être véritable un Enfer ... De quoi parlais-je ? Je suis un fruit de ce lieu maudit, je devrais plutôt dire que cette journée serait un véritable Paradis. Mais les expressions humaines ne sont franchement pas adaptées pour nous autres, Démons. Etant toujours agaçée, je ne vis ni le docteur ni son pied sur la photo. Dans un geste brusque, je ferma mon casier en lâchant une injure. Mes traits ne le faisaient pas paraître comme d'habitude, mais j'étais extrêmement fatiguée, fatiguée d'avoir trop réfléchie durant cette nuit passée à faire autre chose qu'à dormir et reposer ce corps de Démon. Un soupire m'échappa. Il fallait que je me ressaisisse, j'avais une journée à finir avant de me vautrer sur le premier siège qui me tombera sous la main.

Mon pied pivota, et mon corps se remit dans le bon chemin. Mais, la surprise fut de taille. Un jour ensoleillé par cette saloperie qu'on apellait soleil, je tomba nez à nez avec le docteur Luka sur mon lieu de travail, enfin presque. Mais, il avait l'air intrigué par un objet qu'il tenait en main. Une feuille plastifiée qui ressemblait étrangement à la photo d'Un... Rapidement, ma main vint piquer la photo des mains du docteur. Je n'avais pas vraiment réfléchis à mon acte. La photo, elle, se trouva d'un seul coup dans ma poche de ma blouse. Ma tête se baissa soudainement, non seulement j'avais avis sans réfléchir mais en plus j'avais arracher la photo des mains du docteur. Ma mâchoire se serra vulgairement et mon buste se courba légèrement.

- Veuillez m'excuser ...

Mon corps se redressa lentement. Honteuse, je jeta un vif regard sur celui du docteur et le détourna directement. Quelle imbécile, les nuits blanches ne me râtent pas. Dès qu'il y a un virage, elles m'y attendent de pied ferme.

Luka fut surpris de la vivacité avec laquelel la demoiselle referma son casier. Souriant il observa son visage. Elle semblait différente de la dernière fois, peut être était elle de mauvaise humeur ou contrarier. Lui, avait le don de cacher et de changer d'expression quand il le voulait. C'était rare que ses expression faciale lui échapait. En fait c'était comme sil portait un masque, était-ce pour se cacher et empêcher les autre de lire en lui ou juste parce qu'il est plus douée pour trompé autrui.

Son regard se reposa bien rapidement sur la photo qu'il tenait dans la main. Enfin parlons au passé puisqu'elle venait de lui être reprise. Alors ça, c'était pour le moins énervant, ça l'agaçait lorsqu'on lui prenait les choses des mains ou autre, et étant de mauvaise humeur c'était donc une mauvaise chose de l'agacé. Cependant c'était la demoiselle Toora, alors pour une raison inconnu, ce n'était pas grave. En plus de ça, elle s'inclina en s'éxcusant, il lui adressa un sourire tendre en retour.

- Ce n'est rien, pour ma part je n'aurait pas du regarder..

Il n'e pensait pas un traitre mot, il avait toujours fais ce qu'il voulait ou presque. Surtout qu'il était de mauvaise humeur, et oui il faut le répéter puisqu'au final c'est ce qu'il le rend comme ça. Mais il avait ce côté manipulateur, calculateur et ce visage, pour une raison qu'il ingnrorait encore une fois, l'avait intrigué au plus au point. Bref tout ça pour dire ... Rien du tout.. Il ferma a son tour son casier, plus discrètement que sa collègue toute fois avant de la regarde de nouveau.

- Est-ce que ça va ?

~ Métro, boulot, dodo ... Marlboro ~

Quand je fus redresser, le sourire habituel et doux du docteur s'installa sur son visage. Le fait que j'étais de mauvaise humeur, était sans doute un élément qui ne me fit pas rendre ce sourire. Le moindre sourire forcé ne serait que délit sachant que ce Démon n'était aucunement ma proie. En parlant de ça, cela fait un bon bout de temps que je n'ai pas pris quelqu'un dans mes filets, cela me manque étrangement. Cette dose d'adrénaline que l'on prend à voir sa victime se faire petit à petit ... Oui, cela me manque. Je devrais être patiente et trouver la bonne personne.

Etant donné que le docteur semblait être là depuis quelques instants, il est donc sûr et certain qu'il est vu mon mécontente rejeté contre le casier. Et cela se confirma dans sa question : comment est-ce que j'allais ? Parfaitement bien, je me porte bien qu'une rose noire posée seule dans une plaine en train de se faire cramée. Un faible soupire s'échappa de mes poumons. J'ai réellement une dent contre ce soleil à en croire mes paroles.

- Tout va bien ... Je n'ai fait que trop réfléchir.

Ma tête se redressa un peu mieux mais pour une fois, ma phrase me fit tirer un sourire en coin tandis que mon regard suivait le mouvement de mes lèvres. Trop réfléchir ... Il est vrai que je n'aime pas ça, sauf quand il s'agit de mes actes. Les fois où je réfléchis en overdose me font prendre un paquet et en tirer une cigarette. Rien de bien brillant ... Mais c'était le seul moyen de me décontracter. Sinon la mauvaise humeur fait surface.

En lançant un bref et léger : "On y va ?", je contourna le docteur et partis dans le couloir où quelques mètres plus loin, je me stoppa et tourna la tête vers Luka afin de savoir s'il suivait le pas ou non. J'avais hâte de finir cette journée au plus vite ....

Luka fut un peu déçu de ne voir son beau sourire, elle lui en avait montré un la dernière fois, plutôt plaisant. Apparemment aujourd'hui ce n'était pas son jour, ce n'était pas le sien non plus. Il sourit en l'entendant lui répondre, trop réfléchir, quelque chose avait du la tracasser un moment. peut être une partie de la nuit ou même toute la nuit. Elle n'était vraiment pas si différente de lui en fin de compte. Mais bon malgré la mauvaise humeur elle était toujours mignonne et puis les petite corne qui pointait sur le sommet de son crane lui alait bien.

Quand il la regardait il avait l'impresion d'être en face de l'autre côté du'une pièce. Physiquement elle était l'opposé de lui. Seul leur peut blanche était semblable sans oublier ce qu'ils sont. Tout deux des démon, peut être pas le même genre, mais des démons. D'ailleurs en parlant de ça, il sentait une envie étrange. Plongé dans ses pensées il essayit de comprendre. Mais la douce vois de la demoiselle l'invitait a le suivre.

- Je vous suis

Luka la suivit dans le couloir, en prenant soin de fermer la porte derrière lui. Il la vit se stopper et se retourner, mais c'est qu'elle l'attendait vraiment. Dans ce cas il accelera le pas afin de la rejoindre.

~ Métro, boulot, dodo ... Marlboro ~

Lorsque je fus retourner, je vis le médecin Luka fermer calmement la porte. Plus calmement que moi avec mon casier en tout cas. Quand celui-ci remarqua que je l'attendais, il empressa un peu plus ses pas. Enfin à mes côtés, je repris ma marche en direction du bureau des infirmières. Sans doute, le médecin me fera-t-il la remarque sur ma présence du côté des vivants. Je ne sais pas. Je le trouve plutôt imprévisible, oui, entre son élan d'émotion concernant son passé ou plutôt sa mort, mais aussi son silence, telle une statue de pierre blanche taillée par les plus fins doigts. Ceux d'un ange ? Non.

Mon regard se posa sur la porte qu'était celle dédié aux personnels de cet hôpital. J'entendais d'ici quelques présences : deux ... non trois personnes, toutes des femmes d'ailleurs. Les infirmières sont très nombreuses contrairement aux infirmiers. Il faut dire que les hommes préfèrent se la péter en étant médecin. Ma main se posa délicatement sur la poignée, et par réflexe, appuya sur la clanche ... mais ... j'avais oublié. Le temps m'avait fait oublié que cette porte était tout le temps vérouillée par un code que seul les médecins et infirmières connaissaient. Moi, je n'étais pas censé être dans ce coin de population, c'est pour cela que je n'avais pas eu de code. De toute manière, qui voudrait voler des cadavres ?

Un immense gêne me parcoura. Je n'avais pas l'air d'une imbécile à vouloir ouvrir une porte vérouillée. C'est à se demander si j'avais réellement été médecin dans ma vie antérieure. Un soupire se dégagea de ma bouche, tandis que ma main lâcha la poignée pour former un poing instable qui semblait nerveux sous la honte.

Luka marcha a ses côtés silencieusement jusqu'au moment où elle s'arrêta devant la porte du bureau des infirmière. Elle posa la main sur la poignée mais celle ci ne s'ouvrit pas. Bien sur il fallait taper le code. Luka ne put s'empêcher de sourire. Toute gêné elle ne bougea pas, elle était juste mignonne, alors comme ça elle pouvait vraiment avoir des sensation humaine comme la gêne. Après tous, ces sentiments n'était pas seueemnt réservé aux humains, ils étaient juste meilleurs pour les montrer. Mais elle se n'était pas vraiment volontaire.

Il vint se placer derrière elle, posant sa main gauche sur son épaule, sa tête sur le côté droit de sa tête. Il prit ensuite délicatement sa main droite et la tenant il tapa le code lentement afin qu'elle puisse le retenir. Elle était intelligente donc elle était capable de le retenir facilement. Surtout qu'il n'était pas difficile ni long. Il se décolla de la demoiselle, avec douceur et lui sourit tout simplement, ainsi il vint poser sa main sur la poignée et l'enclencha. Luka ouvrit la porte.

- Après vous mademoiselle.

Il avait volontairement insister sur le dernier mot, tout en lui offrant toujours l'un de ses tendre sourire habituel. Enfin pas tant que ça puisqu'il ne souriait pas autant avec tout le monde. L'ue des infirmière se leva bruyamment et s'inclina devant le médecin en lui souhaitant la bienvenu. Ses joues était rougie, cela fit légèrement rire le Médecin Crosszeria.

~ Métro, boulot, dodo ... Marlboro ~

Il fallait dire que je ne m'atttendais pas forcément à cela : le docteur Crosszeria avait délicatement posé sa main gauche et sa tête sur moi pour ensuite prendre ma main droite et lui faire effectuer le code. Je m'étonnais d'un code aussi simple que cela, mais c'était bien à mon avantage, si je puis dire. La porte s'ouvrit donc, et nous pénétrions dans la pièce. Quand, parmi les cinq infirmières de la pièce, une seule se leva et se courba en signe de politesse, afin de souhaiter la bienvenue au docteur que se trouvait derrière. Le plus marrant, je dirais, c'est la couleur rougâtre qui se dessina sur ses astigmates. Quelle imbécile, Luka Crosszeria pourrait facilement la manipuler mais le jouet n'est sûrement pas assez divertissant et cela se comprend.

En dehors de cette discussion par symbole, je me dirigea vers un casier que je venais à peine de remarquer. Une large étiquette blanche était collée dessus où l'on pouvait lire en grosses lettres noires majuscules : "PATIENTS". Il était certain que cela ne pouvait être que les dossiers. Ma main gauche tira sur la poignée métallique. A peine ouvert, ma main droite se glissa parmi les dossiers et regarda les noms ainsi que les chambres correspondantes. En quelques secondes, j'avais enregistrer pas mal de données mais pas toutes. Enfin, sans refermer le casier ni le lâcher, je me tourna vers le docteur Crosszeria avec confiance. Je n'avais pas pris mes marques dans cette établissement, certes, mais j'ai toujours eu en moi cette marque d'autonomie, peut-être est-ce dû à mon passé, je n'en sais trop rien là-dessus. Mon regard et ma voix se fit sérieux et moins agacés que tout à l'heure, le travail me fera sans doute oublier mon agacement.

- Par quoi commençons ? Du moins ... par qui ?

Luka avait entamé une conversation assez courte avec l'infirmière en chef, assez rondouillarde, les cheveux grisonnant et arborant un air sévère. Même elle ne semblait pas broncher lorsque le démon lui offrait l'un de ses faux sourire. Mais bien sur tout le monde n'y voyait que du feu. Pendant ce temps la demoiselle qui l'accompagnait feuilletait les dossiers des patient. S'adressant ensuite à Luka elle demanda par lequel commencer. Lui qui avait cru comprendre qu'elle préférait la morgue, la ou les mort lui parle dans un lourd silence. En fin de compte elle avait décider d'être parmi les vivant aujourd'hui. Il sourit, il passerait une partie de la journée en sa charmante compagnie.

- Et bien, c'est comme vous le désiré, je vous laisse le choix.

Il était surpris, un peu, après tout il s'attendait à faire le tour des patients seul encore aujourd'hui, mais il est vrai qu'il n'y avait peut être pas vraiment de patient pour la demoiselle, c'était surement pour cette raison qu'elle avait décider de fairele tour des patients avec lui. La journée est tellement longue quand on la passe à ne rien faire, autant s'occuper et après tout elle avait fait ses études pour faire cela aussi donc pourquoi pas observer ses compétence.

- Avez vous décider qu'elle patient visité en premier ?

Voyons son potentiel, c’était aussi une opportunité pour l'observer plus longuement. Toujours contre la porte il attendait que la femme médecin est fait son choix.

~ Métro, boulot, dodo ... Marlboro ~

Le docteur me donna le plaisir de choisir notre première visite. Tandis que mon regard se plongea parmi les dossiers, je sentais derrière moi le regard de l'une des infirmières me brûlait la colonne vertébrale. Bizarrement, en tournant la tête vers celle-ci, je remarqua le regard de celle qui, lorsque le médecin fut entré, s'était levé. Même le fait que je l'ai remarqué, ne changea rien à son attitude, je repris alors ma recherche des patients. Rapidement, ma main se stoppa sur deux dossiers, l'un s'accrocha entre mon index et mon pouce, tandis que l'autre se trouva entre l'index et le majeur. Je n'avais pas spécialement regarder les noms mais j'avais bien fait attention à ce que les chambres ne soient pas trop éloignées pour ne pas perdre trop de temps.

- Voilà ... Ceux-là pour commencer.

Avec ma main libre, je ferma le tiroir métallique, et attrapa l'un des deux dossiers pour tendre l'autre dossier au médecin. Une fois que celui-ci l'eut attrapé, je sortis de la pièce en prenant garde de ne pas bousculer le médecin Crosszeria. Dans le couloir, je me retourna vers le docteur.

Luka attrapa le dossier qu'elle lui tendi, une fois qu'elle eut fermer le casier métalique il n'eut d'yeux que pour elle. Ce qui eu pour effet d'agacé les infirmières. Il lui sourit en la laissant passé devant lui et sans faire attention aux autres femmes il commença a refermer la porte derrière lui. Qu'elle fut sa surprise lorsque la plus jeune et gêné passa rapidement avant qu'il ne la referme. Elle l'avait pris à part pour lui parler, il lui souriait de son sourire habituel alors qu'elle se déclarait à lui, rouge comme une pivoine.

Alors qu'elle avait baissé la tête, en l'écoutant, il avait employer un ton calme et serein en lui caressant la joue et remontant son visage en tenant son menton entre son index replier et son pouce. Puis il tourna la tête vers la jolie femme médecin avant de reposer son intention sur l'infirmière, cette dernière semblait triste ou déçu. Puis il l'abandonna et se rapprocha lentement vers la demoiselle.

- Veuillez m'excusez pour ce petit contre temps. Occupons nous de ses cher patients, qui nous attendent.

Luka lui adressa un tendre sourire, en posant brièvement sa main sur son épaule et passant devant elle. Il tourna légèrement la tête pour voir si elle le suivait.

~ Métro, boulot, dodo ... Marlboro ~

La main, sans doute aussi froide que la mienne, du docteur vint agripper le petit support métallique du dossier. Quand j'eus refermé le casier, de sa main libre, Docteur Crosszeria m'ouvra gentiment la porte et me laissa passer. Mon esprit semblait évasif, je ne remarqua pas l'absence du docteur ainsi que la présence d'une des infirmières. Mes pas continuèrent dans leur direction ... Une journée maudite comme tant d'autres. Une vie fanée comme tant d'autres. Mais l'impression d'être un cas à part, me fait me sentir mal. Le vide me ronge, l'air ne passe plus dans mes poumons, et la mort me hante. Quelle belle connerie "l'immortalité" ! Je plains ceux qui en souffrent.

Une chaleur légèrement désagréable vint me chauffer le visage. Je reconnaîtrais cette douleur entre milles. J'étais dans le petit passage en verre du bâtiment hospitalier. Ma main se sacrifia pour protéger un maximum mon visage. Mais, continuant dans ma bêtise, mes pieds s'étaient figés au sol, comme si j'attendais quelque chose d'important. C'est alors que je remarque l'absence du docteur. A peine avais-je penser à sa soudaine disparition que celui-ci réapparu. Du moins, sa main se glissa sur mon épaule. Ma tête se tourna vers son visage. Et, m'incitant à le suivre tout en avançant, je repris mon parcours en oubliant tout ce à quoi je venais de penser à l'instant.

- Je vous pardonne, la vie est comme un emploi du temps bien trop chargé.

Les couloirs adjacents défilèrent, et les bruits étaient divers. Pourquoi y avait-il autant de bruit ? Cela me fait remonter ce beau souvenir de mes jeunes années de médecine dans lesquelles mon père adoptif m'encourageait. Oui, ce souvenir, je le garderais à jamais graver en moi. Que ce soit sur le cœur ou dans la mémoire, il sera toujours présent. Un sourire nostalgique se glissa sur les coins de mes lèvres, mes yeux semblait rempli d'un bonheur passé, à présent disparu.

Une nouvelle fois, l'esprit ailleurs, mes pas ne cessèrent de marcher. En réalité, mes pieds étaient semblables à un train dont j'étais la locomotive, et mes rails étaient celles du docteur. Je le suivais tant bien que mal. Mais, là, j'ai bien déraillé, j'ai l'impression. La chambre 408 était à ma droite mais mon cerveau en décida autrement, mes yeux n'eurent pas le réflexe de regarde le numéro et je continua, débilement, tout droit.

C'est ainsi que les deux démon traversèrent ensemble le long couloir menant aux chambres des patients que la demoiselle avait choisit. Il marchait devant, de très peu. Marchant à un rythme régulier par rapport à ceux de sa collègue. Il était intrigué par son comportement, il ne l'a connaissait pas mais l'avais souvent remarqué, de par ses paroles et ses gestes. Elle semblait morose peut être, ou nostalgique, il ne pouvait le dire. Lui qui était arrivé ici sans souvenir, il n'était qu'une coquille vide. Juste quelqu'un de présent physiquement, jouant constamment un rôle.

Se tournant face à la chambre du premier patient et s'attendant à ce que la demoiselle en face de même. Alors qu'il s'apprêtait à faire pression sur la poignet de la porte afin d'entré dans la chambre après avoir frappé, bien entendu, il se retourna. Il pu alors observer, la jeune femme médecin, continuer son chemin, perdu dans ses pensée, complètement ailleurs. Comme si elle s'était réfugier dans on monde à elle. Elle la fixa, la laissant marché un momet puis la suivit, attrapant sa main droite avec sa main gauche à lui, il l'arrêta, tirant légèrement afin qu'elle se retourne.

- Souhaitez vous boire ou manger quelque chose avant de commencer les visites ?

Que dire d'autre à part que son attitude ne montrait aucune concentration. Peut être avait elle besoin de s'habituer à sa nouvelle vie, nouvelle fonction dans ce nouveau monde, réfléchir à cette nouvelle offre, cette nouvelle vie.

~ Métro, boulot, dodo ... Marlboro ~

Les yeux dans le vide. Le nez vers le sol. Les pensées ailleurs. Quand une main agrippa la mienne, des doigts fins enveloppés de doigts bien plus masculin. Ma tête se releva comme surprise, et mon corps se tourna de trois quarts vers le docteur qui semblait s'inquiéter de mon état. Il est vrai que depuis ce matin, j'ai du mal à me mettre dans mon métier à nouveau. Mes pensées s'agitent. Je ne sais pas où est logé la source de cette interférence. Qu'importe ! Je tira avec le peu que j'avais économiser, un léger sourire.

- Non merci. Je suis juste un peu perturbée. Ca va aller.

De main droite, je logea la main du docteur entre les deux miennes. Après la pluie, le beau-temps. Après la nostalgie, la sérénité. Mon sourire s'élargit et mes yeux se firent fins. Puis, je passa aux côtés du docteur afin d'atteindre la porte. Ma main se posa sur la clenche. Il faut que je ne pense plus à rien, à part mon nouveau métier. Le mort revit, il faut que je m'y fasse. Il faut que j'enfile ma blouse de médecin des vivants et non des morts ...

Le docteur Crosszeria soupira mais rendit le sourire que la jeune femme lui avait offert. Un sourire comme les siens, pas réellement sincère mais peu importe au final. Il ne faut jamais forcé les choses, parfois attendre était la seule chose à faire. Dans sa situation, si elle ne voulait pas en parler, alors pourquoi forcé, cela n'apporterais que contrainte.

Ses douces mains aux fin doigts, son sourire, ses traits, elle s'était un peu forcé pour ne pas inquiétez Luka, pour qu'il ne pose pas de question. Pour qu'elle n'est pas à se remémorer certaine chose. Pourtant parfois il fallait oser faire face à ses ressentiments. Lentement il l'a regarda faire, sa nature était différente de toutes les personne qu'il avait pu rencontrer. Ça lui faisait pensée à quelqu'un, en quelque sorte c'était comme si elle ressemblait à quelqu'un mais ...
Il passa sa main sur son visage, se frottant les yeux un court instant, de quoi ne voulait-il pas se souvenir ? Pourquoi ? Que c'était il passer avant qu'il ne se fasse tuer, qu'il l'ai fait perdre la mémoire. Il la fixa, s’apprêtant a entré dans la chambre dès qu'elle l'aurait ouverte. Il pensait la laisser dirigé cette entrevu avec le patient.

- Vous finirez par vous y faire ...

Qu'elle belle paroles, aussi fausses que son sourire. Lui ne s'y était toujours pas fait, même s'il jouait la comédie, cela ne voulait pas dire pour autant qu'il allait mieux.Il s'efforçait de vivre, s'il ont pouvait dire ça.